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Hiverna piosenki

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À toi, venin des songes

Toi qui par ondées nous saisit de mort ; Toi qui sans vergogne crache en notre œil endormi. Toi qui pardonne comme vole, Toi qui fredonne comme viole. Toi qui enfanta le malsain, Toi qui exhala le lugubre, Toi qui te ris du prix à payer, Puisses-tu hâter notr...

Âges

Nous avons réussi, nous sommes heureux. Le tout est avenant puisqu’il est nôtre. Les astres arborent leur rictus, Sachant que sous ce traître brouillard, Nous ne sommes qu’éphémères. 

Boréal

Sang et mer sont cois et clos Sous la crasse des sombres aubes Où tous fluides se font Crystal Où toutes vies sont froides et terminées. Sortent pleurs et cris de glace Des lointains palais de givre L’étreinte de la froidure Ronge sans cesse et vide les veine...

Contes

De l'Auguste sis sur la montagne, Le sombre récit est entamé. De sa gorge déployée, Le sonore se fait tremblement, Le conte a fait des prisonniers. Les flammes tournoient Créant l'ombre et ses créatures, Le folklore de jadis ou de jamais Resplendit un...

Dans les profondeurs

Sous mon vide tombeau, j'exalte et me renfrogne, car Je ne suis plus qu'écume s'afférant sous le bas monde. Tous pendus à l'arbre des cieux Nous, braves aucteurs, sûmes y perdre chair. Tirant de la grève, des fanges brisées Les cadavres bouillants et flétris...

Hiverna

Hiver C’est ici le commencement de tout Le néant pur et béant De la blancheur d’une vision enneigée, Aux confins d’une pénombre glacée. Nostalgie Et ses relents d‘humeur, Ces incessants Tic Tac Ponctuant nos biens comme nos maux, Nos yeux comme nos o...

L'exil

M’élevant de mon intemporel Statut d’onde, de latent personnage, Mes iris sont ployés D’innombrables visions de l’ailleurs. Défaisant de la chair de mon flanc Ces treize crochets rouillés, Mon esprit ne semble enclin Qu’à l’idée de disparaître. Infini, gran...

La page noire

Page blanche, page de neige. Hélas, le pur se macule, pourrit. Nous voilà enfin arrivé au moment où, Telle une lame glaciale, L’encre entreprend son périple sans retour Dans les landes blanches Et les espaces fibreux De l’écorce morte et ressuscitée. La sèv...

Le fou qui se croyait sage

La fête commençait, Rires et cris entonnés, Le Fou s'estime et se ploie Des attentions publiques. Rendu luxe, il tarit autrui, Ignorant qu'il est lui-même accessoire. Sa raison, immolée, ne crie plus. Attrapant par milliers ses adorateurs, Ses genoux jamais...

Le grand bûcher

À l’aube déchirante L’air emporte un monde, De fumets et fumées. Le Bucher sur la place Brule les carcasses Des êtres à oublier. Mais ces exhalaisons Ne sont pas du sage, Ni du vif, du sain, du bon. Sont-ce du cupide, Du fou, du riche, Du pauvre d’esprit Qu...

Le satyre

Sombre héraut de l’ivresse, Il vint déchirer les ombres De sa mélopée crue et trouble. De ses airs turgescents Coulent la folie et la mort, L’hêtre et le chêne, Le vivant comme le mort. Sirupant chaque lueur, Ses flutes enchevêtrent le vif, Le traqu...

Lohrée des arbres

À l'aube des jours sans froidure Se lèvent les massives franges sylvestres Celles qui trépassèrent quelques mois plus tôt Sans espoir de réveil. On dit qu'ils crient, on dit qu'ils parlent, Ces êtres ineffables, millénaires, De leur hauteur qui s'étend Jusqu...

Malice

Arpentant les âmes, Cette alliée du vil, du fourbe, Prépare son coup final, La symphonie malicieuse, L’hymne qui tous les mènera au gouffre Dans la souffrance la plus brute, Les sanglots les plus tordus. Son avènement approche, Le Mal frissonne et dan...

Outre tombe

De sa gorge morte, Le râle posthume brûle Du feu Moribond, Du flambeau des ensevelis. Rejet des tombeaux, La charogne prend pied Vide du fluide ses orbites, Et s’éprend d’un rire mortuaire, libérateur. Sa nouvelle mort est une naissance Il se meut,...

Sang

Que d’êtres vides, que d’êtres laids. La grange s’enflamme, leur chair avec elle. Tes brebis, berger, ne reviendront pas. Les doigts desquels j’enfonce dans leur crasse Leurs yeux brouillés, aveugles, Resplendissent de liberté. Car si un jour l’or, le...

Ténèbres nocturnes

Seul je cris, Rognant le vide De mes doigts tordus. J'amorce la descente. Béchistre en mes veines, J'étreins un convis de morts, Tous suintants de liqueurs posthumes. Tenant ce festin en horreur, Le vent déchire mon ventre Et s'y glisse en déroute....

Tous morts, tous pourris

Par marées ils vinrent, Grands, fiers, avec l’aurore. Pourtant déjà, au couchant, Leur carcasse putride S’évertue à satisfaire Les envies sordides Des rampants carnassiers des souterrains. Tous morts, tous pourris, Ils sombrent dans l’abîme, Ces feu-êtres qu’...

Vaisseau d'ébène

Les flots nous portent à présent dans le brouillard. La marée des noyés, notre seule aère, Nous gracia de la peste, Fléau qui des visages pourris des marins Tissa le filtre d'Ébène. La frégate, tel le canot des bûcherons, Fendit l'air jusqu'à la ruine. Et n...